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Blanche et Jérémy, Spectacle Ni Princesses Ni Chevaliers

        Ni Princesses

Nos héritages détricotés

Ni Chevaliers

L'HISTOIRE

Blanche reçoit un carton en héritage. Une boîte de souvenirs de sa grand-mère, dont le contenu l'amène à comprendre que sa propre identité de femme est modelée par des prismes culturels et psychologiques, transmis d'une génération à l'autre.

Emergent alors en elle des remises en questions et des revendications, qui vont rapidement avoir un impact sur son entourage, et tout particulièrement sur son conjoint, Jérémy.

Jérémy... un jeune homme tranquille qui n'a absolument rien demandé de tout cela, et qui subit l'ouragan Blanche de plein fouet ... avant de commencer à s'interroger lui aussi, petit à petit; et à cheminer vers une nouvelle manière d'être en lien avec sa compagne, avec les autres et avec lui-même.​​

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LE THEME

Ce spectacle relève le défi d'aborder le thème essentiel, et si délicat, de la libération des personnes vis-à-vis des stéréotypes de genres.

Nous grandissons et vivons, très souvent, dans une culture qui nous inculque que les hommes doivent être forts, dominants et protecteurs, et que les femmes doivent être belles, fragiles, dociles et douces.

Autant de rôles limitants dans lesquels notre héritage culturel nous case, que nous soyons physiquement né.e.s fille ou garçon.

Ces injonctions inconscientes sont souvent sources de souffrances ô combien inutiles : parce que des violences en découlent, parce qu'elles briment notre liberté d'être et parce qu'elles empêchent l'avènement de rapports interpersonnels plus épanouissants.

Et si, finalement, malgré les habitudes et les apparences, nous étions très nombreux-nombreuses, au fond, à ne pas y être confortables ? Ou pas autant qu'on pourrait l'être ?

Et si le vent de changement - insufflé par Blanche dans la pièce,  mais aussi par des mouvements féministes et Me too dans la vraie vie - valait la peine qu'on l'écoute et le comprenne pour ensuite redéfinir un cap individuel et collectif, vers des horizons plus harmonieux ?

​​​​​LA FORME

 

Avec quatre comédien.ne.s sur scène, plus de vingt personnages, autant de costumes, de nombreuses références culturelles populaires, des touches de danse, de chant et une mise en scène très cinématographique : c'est un spectacle qui décoiffe !

On y trouve beaucoup d'humour, mais aussi de l'amour, de la beauté, des moments qui révoltent et d'autres qui prennent au tripes. La légèreté et la profondeur s'y trouvent finement entremêlées.

Si Blanche est le personnage central de la pièce, les sept autres personnages principaux nous donnent également à voir une part de leurs ressentis les plus intimes, qu'ils gardent le plus souvent dissimulés aux autres, voire également à eux-mêmes.

Nous faisons le pari que chacun.e des spectatrices et spectateurs entrera en résonnance avec l'un ou l'autre des personnages, quel que soit son histoire, son âge ou son sexe.

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Blanche et Jérémy, Spectacle Ni Princesses Ni Chevaliers

LA GENESE DE LA PIECE

Après avoir travaillé une dizaine d'années dans le cinéma en tant que scripte, Charlène Barette a eu envie de passer au théâtre, et parce que cela l'a toujours attiré, plus particulièrement à l'écriture et à la mise en scène. Ni Princesses Ni Chevaliers est sa première œuvre théâtrale, qui étonne et détonne par la qualité de son rendu.

Comment lui est venu l'envie d'écrire sur cette double thématique [la définition des identités par les genres et les transmissions intergénérationnelles inconscientes] ?

  •    En observant que, même dans des milieux qui se vouent pourtant à la conscience sociale, les hommes s'autorisent beaucoup plus souvent à exploser de colère, à donner leurs points de vue et à défendre ces derniers avec force et aplomb, tandis que les femmes se chargent le plus souvent d'être disponibles, à l'écoute, patientes, médiatrices et diplomates.

  •   En écoutant les récits de vie et problématiques intérieures de ses patients, depuis qu'elle est devenue praticienne en thérapie psycho-organique.

Elle a ainsi constaté que les stéréotypes de genre ont la peau dure. Sans doute parce qu'ils sont très souvent intégrés en profondeur et perpétués de manière inconsciente.

Et si elle pouvait contribuer, à son échelle, à faire évoluer cela, ... à travers une pièce de théâtre ?

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